Autres Foréziens en Calédonie |
mise à jour : 09.01.2012 |
Un militaire ... Fleury
Guichard " Plus d'un Forézien a fait sans doute partie des troupes du corps d'occupation. Je n'en ai retrouvé qu'un seul, M. Fleury Guichard, orginaire de Feurs, qui mourut commandant et officier de la Légion d'honeur. Il construisit vers 1863 le premier tronçon de la route qui va de Nouméa à la rivière de la Dumbéa". Extrait de : Sylvain Girerd, Les foréziens aux colonies, 1904, p.256 Il s'agit de Fleury Louis Guichard, né à Feurs
le 4 février 1835, fils de Claude
et de Jeanne Benoite Rousset. Il a fait partie de la Compagnie
disciplinaire des Colonies (grade de sous-lieutenant, puis lieutenant).
Il est resté quelques années (1860-66) en Nouvelle Calédonie. Il est
fait Officier de la Légion d'Honneur en 1872 (alors en poste à
Saint-Denis de la Réunion). Il est mort le 24 aout 1896. Source : Dossier Légion d'honneur (Base Léonore) |
Dans le cadre du
service militaire ...
Né le 23 février 1861 à Saint-Etienne, passementier, il effectuera son service militaire en Calédonie dans le 2ème régiment de la Nouvelle-Calédonie. Il embarque (à priori à Toulon) le 10 octobre 1883 sur La Dordogne, et arrive en Nouvelle-Calédonie le 10 février 1884. Il quitte Grande-Terre le 11avril 1887, à bord de La Sologne, et arrive en France le 25 mai 1887 (à priori à Toulon). Sources : Extrait de sa fiche de situation militaire |
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Charles
Amouroux Charles Amouroux né le 24 décembre 1843 à Chalabre (département de l'Aude). Il suivra une formation de chapelier à Paris. Travaille ensuite à Nantes où il organise en 1863 une société d'ouvrières chapelières, avant de revenir à Paris. Il est membre de l'Internationale et du Comité Central de la Garde Nationale. Les 26 et 27 mars 1871, il est à Lyon, confiant une délégation à Montcharmont (capitaine au 196e bataillon fédéré) et de Saint-Hilaire pour agir à Saint-Etienne. Histoire de la Commune à Saint-Etienne (1871) Il sera élu à la Commune de Paris par le IVe arrondissement, et désigné secrétaire de la Commune le 11 avril 1871. Il est fait prisonnier le 21 mai. Pour à la fois ses actes sur Paris et en province, sera condamné trois fois à la déportation en enceinte fortifiée (Lyon, 2 sept. et 3 oct. 1871 ; Riom, 5 déc. 1871) et aux travaux forcés à perpétuité (3e conseil de guerre de Versailles, 22 mars 1872). Déporté en Nouvelle-Calédonie, il part de Toulon le 10 juin 1872. Il participera à la répression de la révolte canaque à Canala en 1878, avec trente autres détenus. Il sera gracié le 8 mai 1880. A son retour en métropole, il devient journaliste à Paris. Candidat dans la Loire aux élections législatives de 1881, il sera cependant élu conseiller municipal de Charonne la même année. Il est élu député du département de la Loire le 5 avril 1885 (il démissionne alors du conseil municipal de Charonne, ayant été réélu le 4 mai 1884). Il décède à Paris le 23 (ou 24) mai 1885, et est enterré au cimetière du Père Lachaise le 26. Deux ans plus tard, le 26 juin 1887, on élève un monument à sa mémoire au Père-Lachaise. Une rue et un square porte
son nom à Saint-Etienne, dans le quartier de Bellevue. Source principale : Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (Maitron) Il est l'auteur de : Type
: texte imprimé, monographie Type : texte imprimé,
monographie |
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